15 septembre 2018. Faire Vivre . Poème en hommage à Henri Roehrich

Faire vivre

Ils étaient quelques-uns qui vivaient dans la nuit
En rêvant du ciel caressant
Ils étaient quelques-uns qui aimaient la forêt
Et qui croyaient au bois brûlant
L’odeur des fleurs les ravissait même de loin
La nudité de leurs désirs les recouvrait
Ils joignaient dans leur cœur le souffle mesuré
A ce rien d’ambition de la vie naturelle
Qui grandit dans l’été comme un été plus fort
Ils joignaient dans leur cœur l’espoir du temps qui vient
Et qui salue même de loin un autre temps
A des amours plus obstinées que le désert
Un tout petit peu de sommeil
Les rendait au soleil futur
Ils duraient ils savaient que vivre perpétue
Et leurs besoins obscurs engendraient la clarté (...)
Ils n’étaient que quelques-uns
Ils furent foule soudain
Ceci est de tous les temps
Paul Eluard

Poème récité par Clément mailiss et Mahaut Galice, élèves de la classe Sciences et patrimoine du Lycée Bonaparte

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

15 Septembre 2018. Discours d'ouverture de Marie Claire Modot-Champoux.